Petit problème technique pour la vidéo, le son a du se perdre entre le mali et la Mauritanie, je soupçonne  Al caïda d’avoir bloqué le son. On fera mieux la prochaine fois…

Beaucoup de choses se sont passé depuis le dernier message,mais la chose la plus  importante c’est quand même que nous avons des freins !!!!
Le 31 Janvier au matin, nous sommes prêt, comme si nous devions prendre la route.
A 9h00 précise, nous avons déjeuné,les lits sont repliés, les enfants habillés et le ménage est fait ! Bob se fait attendre. Il arrive enfin vers 9h3o, pour nous dire qu’il faut aller au garage et que nous pourrons partir aujourd’hui. Effectivement, la réparation est assez rapide et nous quittons Bob et son garage,non sans avoir fait une dernière photo souvenir . C’est pourtant sans trop y croire que nous quittons Mopti ,après 4 jours d’attente.
Malgré notre inquiétude, et pour cause, maître cylindre de 405, durite de Toyota et quelques bouts de caoutchouc , nous prenons la route en direction de Bamako. La réparation a l’air de tenir le coup et nous voilà à nouveau le cœur léger.
Nous arrivons à Ségou, en soirée ; il se trouve qu’aujourd’hui commence un festival  de musique (festival sur le Niger)qui dure 3 jours et 3 nuits. Nous couchons les enfants et nous les laissons (ouh, les mauvais parents !) pour aller écouter la musique. Mais la fatigue nous rattrape et nous rentrons nous coucher, pour s’endormir au rythme de la musique Africaine.
Le matin nous reprenons la route vers Bamako et la voiture freine toujours !!!.
Nous y sommes à l’heure du déjeuner puis nous repartons sans l’avoir visité. Nous roulons jusqu’au soir, peu après Didjèni, où nous nous trouvons un endroit calme pour bivouaquer.
Le lendemain à nouveau la route,pour arriver à Kayes en tout début d’après-midi.
Kayes ,contrairement à ce qu’on pourrait penser, est la ville la plus chaude du Mali. Le thermomètre frôle les 40°. Nous n’avons jamais eu aussi chaud depuis notre départ !!
    Vu qu’il est encore tôt, on se décide pour aller visiter les chutes du Félou, histoire de se rafraîchir. Elles sont à une douzaine de kms de piste de la ville. La piste est assez mauvaise, mais le site une fois arrivé en vaut largement la peine. Le paysage est grandiose,et difficile à décrire tellement c’est beau !!! Les enfants ont chaud alors on se baigne, dans de petits bassins naturels, sans en sortir car le courrant qu’entraîne les cascades est violent.
Nous apprendrons juste après,qu’il y a des risque de bilharziose !!! C’est sûrement un parasite et on espère ne pas l’avoir attraper !!!
Puis nous revenons en ville se réapprovisionner en eau et en eau potable.Nous douchons rapidement les enfants, on les fait dîner, puis on les couche,ouf !!!Nous allons à pied au restaurant d’à côté, manger, tranquillement en buvant de la bière.
Nous quittons Kayes et sa chaleur dès le matin ( nous avons dormi jusqu’à présent sous la couette !!mais cette nuit,impossible) ,hier soir à 21h, encore 30° !!
Nous quittons le Mali aujourd’hui, non sans regret,mais avec la promesse d’y revenir….
   Le passage de frontière se passe rapidement et sans problème. Et nous voilà au Sénégal !!
Une fois à Tambacounda nous piquons au sud, direction Kédougou. Là-bas nous allons retrouver Muriel Biton , une amie de Noël et Marilyne,qui habite là, et que nous avons rencontrer au marché africain des Vans.

a mopti

Toujours les mêmes, au même endroit !!Vers midi Bob est venu nous annoncer qu’à Bamako, ils n’ont pas trouvé la pièce qu’il nous faut. Notre véhicule pourtant de plus de dix ans est trop récent pour trouver les pièces !!!!
Deux solutions s’offrent à nous :soit nous faisons une fois de plus confiance en Bob qui nous promet que demain ,nous pourront repartir ,en adaptant une pièce de 405……Soit nous demandons à J .C (notre garagiste des Vans que l'on remerci en passant pour les démarches qu'il fait pour nous) de nous envoyer par l’intermédiaire de Fedex la pièce, que nous recevrons le 5 Février !
Voilà nous croisons donc les doigts pour que demain Bob nous trouve la solution….

Pour répondre aux questions :
Pour la température extérieure, elle est très variable selon le moment de la journée. Le matin, frais, 24°, et l’après midi environs 32° mais c’est tout à fait supportable car il y a de l’air….Donc les cheveux qui collent au front de Manon, c’est plus de la saleté que de la transpiration !!!Elle est plus souvent cracra que proprette !!!!
Quant à son vocabulaire, il évolue de jour en jour ;elle fait beaucoup de progrès.Maintenant, est-ce que cet exotisme leur convient ? C’est une bonne question, mais nous espérons leurs donner le goût de l’aventure du voyage même si nous le regrettons le jour où ils voudront partir à leurs tours.
Certes nous sommes allé à Tombouctou, mais sans aucun risque…La ville en elle même n’est pas formidable, mais c’est une ville mythique ;avec la route du sel( azalaï) ,la mine se trouve à 8OOKms au nord de Tombouctou, en plein désert, et est acheminé par dos de dromadaires.
Pour les éléphants,Manon n’a pas du tout eut peur, bien au contraire !!!Elle à adoré la traque à l’éléphant.
Pour la photo du barbecue, il s’agit de chèvre grillées ,et c’est très bon….
Et pour finir, les Kms pour le moment sont au ralenti, mais depuis le départ nous avons fait environ 8000kms.Tom continu à travailler, mais nous n’avons toujours pas de nouvelle de sa maîtresse qui n’a pas dû lire ses messages.
Nos journées pour l’instant s’écoulent lentement entre les lessives, le décrassage des enfants, les marchés, les petits bricolages du camion, l’école de Tom et les repas…
Heureusement, pour dejeuner le midi, nous trouvons souvent de petites gargottes où nous pouvons manger pour 1500 cfa (2€ 30 environ).
Les enfants se portent bien, personne ne tousse,même si souvent ils sont un peu dérangés des intestins !!!!Nous pensons que ce qui les dérangent le plus ,ce sont les cachets que nous prenons tous les jours contre le paludisme. Les moustiques se sont fait rares, sauf à Mopti, à cause du fleuve.

Nous avons quitté Tombouctou, et ses rues ensablées très tôt le matin afin d’être dans les premiers à prendre le bac de 7h du matin. Nous avons que de la piste jusqu’à Douenza, c’est-à-dire environ 3oo kms. Quelques kms après Tombouctou, nous prenons en stop, trois personnes qui étaient dans un taxi avec une douzaine d’autre personnes,tombés en panne( essieu  arrière cassé !)
Nous laissons une des personnes    (Ousmane) à Sévaré et nous amenons Claude et Florence jusqu’à Mopti .Pendant la route nous avons eu le temps de discuter et donc appris que lui connaissait Christine et elle Jano ! Drôle non ?
La route s’est passée sans encombre  et nous n’avons pas eu besoin de freiner !!!!
Le soir, arrivé à Mopti, nous les avons déposés à l’hôtel « y a pas de problème » puis on est allés en ville pour trouver un garage capable de nous dépanner .Nous avons trouvé Bob !!!!
Il nous a promis que, pour midi, ça serait fini !!!!
Comme nous avions définitivement renoncé à aller au Burkina,et suite au souci de voiture nous avions décide de filer directement sur Bamako, pour réparer ; grâce à Bob nous avions à nouveau l’espoir de prendre la route tranquillement, sans précipitation.
Dès le lendemain matin, à 9h ,nous sommes chez Bob et le voilà qui commence immédiatement le démontage. Vers 11h30 tout s’annonce bien ! Bientôt, la réparation est finie !!! Nous rentrons donc à l’hôtel et sur le chemin, déjà le voyant de frein s’allume !!!
Retour à la case départ, chez Bob !Finalement nous passerons la journée ,dans le véhicule devant son garage et en attendant ….Vers 18h il nous annonce à nouveau que c’est bon et que nous pouvons rentrer en France sans problème. Fort de notre première expérience, nous faisons d’abord un essai d’une dizaine de kilomètres.
Mais malheureusement, à nouveau le voyant s’allume.
Nous retournons dons une fois de plus chez Bob. Pour lui, toujours souriant, c’est pas un problème,il va réparer…..Nous décidons cette fois ci de commander la pièce d’origine neuve, à Bamako et d’attendre qu’elle arrive.
Nous dormons une nuit de plus à l’hôtel « y a pas de problème » .
Le lendemain nous passons la journée à se reposer entre promenade, piscine et bain de soleil, pour le plus grand plaisir de tous !!!!

Nous sommes toujours très touché par les messages qui nous arrivent régulièrement sur le blog( déjà plus de 1100 visites !)

Juste quelques photos...

En quittant Djenné nous avons pris la jeune femme que nous avions pris à l’aller en stop. Nous l’avons raccompagné dans son village,et pour nous remercier ,elle nous a proposé de rester dormir là, dans la cour de l’école.
Le lendemain matin nous avons visité son village et pris quelques photos, des habitants, du chef du village etc.… Nous partons en leur faisant la promesse de leur envoyer les clichés.
    Nous reprenons notre route,juste après avoir soigné un homme ,d’une vilaine blessure au pied.
Nous repartons en direction de Sévaré.Là nous faisons connaissance avec un guide du pays Dogon. Nous tombons d’accord sur le tarif et nous partons sur le champs ; Nous arrivons de nuit mais le paysage a l’air magnifique. Nous arrivons au pied de la falaise, près d’un campement, où nous passons la nuit. Le lendemain matin nous nous levons aux aurores à la découverte des Dogons….Nous visitons plusieurs villages et les maisons Telems, perchées sur la falaise. Le paysage est à couper le souffle.
Le soir nous dormons à côté d’un village.
Là nous soignons une jeune femme qui souffre d’un mal de dent. Après lui avoir donné du Doliprane et un bain de bouche elle nous remercie dans sa langue natale. Le lendemain,dernière journée au pays Dogon, nous visitons encore quelques villages et nous reprenons la route du retour.
Nous revenons vers notre point de départ, à Bandiagara.Là une heure après notre arrivée au campement, nos amis du convoi nous retrouvent après avoir fait un périple  jusqu’à Tombouctou en pinasse, sur le Niger.
Nous sommes très heureux de se retrouver. Nous décidons de repartir ensemble dès le lendemain, à Hombori, voir le rocher « la main de fatma ». Nous y arrivons en fin d’après-midi et les couleurs sont magnifiques.Nous dormons au pied du rocher.
 Nous sommes à deux pas des seuls éléphants du Mali, alors on se décide , et on y va !!!
Nous prenons avec nous dans le camion un guide, Amadou, qui va nous aider à les voir.
Et là une grande traque à l’éléphant commence…..
     Nous quittons le goudron rapidement pour prendre la piste que nous quitterons que très longtemps après…..

Après plusieurs heures dans la savane africaine, traversant les villages nomades ,les bergers, nous trouvons enfin des crottes qui nous prouvent leurs récents passage ; à pas de loup, nous nous faufilons à travers les arbres épineux, afin de pouvoir les observer sans les effrayer.
Ça y est, ils sont là !!!!   Ça fait drôle de les voir de si près et de se dire qu’à tout moment ils peuvent nous écraser comme des mouches.
Nous sommes tous ravis. Nous repartons.
En chemin, nous nous arrêtons dans un village et là ,ça se gâte pour notre guide qui manque de se faire retirer sa carte de travail par le sous prefet. Nous sommes solidaire et nous restons avec lui jusqu’à ce qu’il la récupère.Le reste du voyage, il appellera « Julien, son avocat !
Nous avons perdu trop de temps et il nous faut dormir en brousse cette nuit.
Nous partageons nos repas et nous prêtons de quoi dormir,à Amadou, et nous passons une très bonne soirée.
Le lendemain il ne nous reste qu’une heure piste pour rejoindre le village de Bambara.
C’est donc là ,qu’une fois de plus nous quittons Michèle et Hubert, Monique et Yves ,et Annie et Christian. Eux repartent vers le pays Dogon et nous…
Finalement nous avons décidé d’aller visiter la ville de Tombouctou !!!
,qui après renseignements pris s’avère à peu près sûr !!!!
De là encore au moins de grosse piste nous attend pour rejoindre cette ville mythique.
En cour de route, lors d’un freinage un peu brusque nous cassons une durite de frein qui nous empêchera de freiner jusqu’à la ville (60 Km) ;heureusement qu’il nous reste le frein à main !!
Au bout de la piste il faut prendre le bac pour traverser le fleuve Niger(environ 45minutes).
Encore 16kms et nous voici enfin à Tomboutou ville.
Il est midi, mais nous nous arrêtons au premier garage que nous trouvons.
Nous quitterons le garage à 17h30 avec des freins …qui ne freinent toujours pas.
Il nous faut rapidement trouver un campement pour passer la nuit. Les enfants sont épuisés et sales après avoir passé l’après midi à jouer chez le garagiste.
Nous visitons plusieurs adresses, mais aucune ne nous convient alors une personne nous propose le devant de sa maison,et un accès à la douche et au wc.
C’est là que nous passerons notre première nuit à Tombouctou.
Nous décidons donc de passer une journée à Tombouctou et de repartir le lendemain vers Bamako, le seul endroit ou l’on pourra trouver un maître cylindre pour la voiture. Il y a juste 800 Km à faire avec comme seul frein ,le frein à main. La seule chose qui nous rassure c’est que maintenant sur la route, nous sommes comme eux … sans frein…