Voyage aux Philippines
Sur la plage, le 30 Janvier
Beaucoup de kilomètres ce sont déroulés depuis le dernier message.
Après avoir dîner chez « Tanti j’ai faim »,nous avons passé une bonne nuit, quelque part, en ville. Le lendemain, nous nous remettons en route, vers Bamako.
Une bonne journée et nous y voici. Nous retournons à l’auberge Djamilla, puisque l’adresse est bonne.Il y moins de monde et l’ambiance y est calme.
Le lendemain, nous partons visiter le marché des féticheurs, au centre ville, ainsi que le marché artisanal, juste à côté. Certes il faut avoir le cœur bien accroché ,de bon matin, pour voir sur les étals, toutes sortes d’animaux ,plus ou moins en décomposition, plus ou moins entiers. Têtes de singes, tête de chiens, de tortues, ailes de chauve-souris,os de …. ?, bref de quoi guérir de tout et jeter le mauvais sort sur son ennemi juré.
L ‘après midi sera plus calme, entre les devoirs de Tom, la lessive et un peu de repos, avant de repartir dès le lendemain.
Nous quittons Bamako, pour aller en direction de Kayes, sachant que la route est trop longue pour y arriver ce soir. Nous dormirons quelque part en brousse,au pied d’un baobab, qui veillera sur nous. Le lendemain matin nous quittons notre arbre, et à nouveau, les kilomètres défilent.
Nous déjeunerons à Kayes, la ville la plus chaude du Mali, à l’ombre. Quelques tomates,concombres , feront l’affaire .
Une centaine de kilomètres plus loin nous passons la frontière, et nous voici au Sénégal. Nous roulerons jusqu’à Tambacounda, où nous passerons la nuit, près du stade de Foot. Le lendemain, nous partons de bonne heure , puisque nous connaissons déjà la route et que l’an dernier nous avions surnommé, La route de l’enfer, en allant voir Muriel à Kédougou. Ce n’est d’ailleurs pas sans un pincement au cœur que nous repensons à ces jours passés en sa compagnie.
Bamako le 25 janvier
Les cascades de Banfora |
La visite est très intéressante et instructive.
Le soir étant bientôt là, nous prenons la piste qui nous emmènera le lendemain, aux Pics de Sindou, à 50 kms de là. A mi chemin nous nous installons pour passer la nuit.
Après une bonne nuit réparatrice, nous reprenons la piste pour visiter ce site.
Sur le bord de la route nous achetons 3 kgs de mangues délicieuses pour 500cfa, soit moins d’un euro.
Ce sont des roches, qui s’élèvent dans le ciel, en longues cheminées sculptées par le vent. C’est aussi un endroit sacré et un lieu de sacrifices. L’endroit est magnifique, et nous sentons déjà que la température grimpe.
Une fois la visite terminée, nous nous remettons en route pour aller aux chutes de Karfiguèla,
en espérant pouvoir s’y baigner. Là encore , pas de goudron , mais la piste. À chaque arrêt, nous devons dépoussiérer le véhicule.
Arrivés à l’approche des chutes, nous nous réjouissons d’y trouver un peu de fraîcheur et de quoi nous laver de toute cette poussière rouge collante.
Après une marche d’approche escarpée, nous arrivons enfin en ce lieu tant attendu.
Pas assez d’eau pour nager mais assez pour barboter et s’asperger, et les enfants s’en donnent à cœur joie.
Nous finissons la journée par la visite des dômes de Fabédougou, à 3 kms des chutes.
Le paysage ressemble à celui des pics, mais les roches sont en formes de dômes.
La lumière rasante de fin d’après-midi rend ce site magique.
Il est grand temps de reprendre la route pour revenir à Bobo chez Sylvie, pour passer la nuit.
Nous retrouvons donc Sylvie, et nous allons dîner ensemble en ville. Nous finissons la soirée chez elle autour de bières fraîches.
Le lendemain matin, après la lessive, nous les quittons, elle et Foum, son ami, en les remerciant et en espérant les revoir, en France peut être. Nous lui laisserons les sacs d’habits, et de chaussures (merci Carla)que nous avions emportées, puisqu’elle doit se rendre, en brousse.
L’harmattan s’est levé et une brume de poussière envahie le pays.
Nous roulons vers la frontière du Mali, pour rejoindre Sikasso. Nous arrivons dans la ville en début d’après-midi , puis le temps de faire quelques courses, de chercher un cyber, il est déjà trop tard pour repartir. Effectivement, depuis quelque temps, suite à des événements, la police a décidé de fermer la route à partir de 18heures, pour ne la rouvrir que le lendemain. Les coupeurs de routes n’agressant que la nuit, nous décidons de passer sagement la nuit, sur place !!
Constatant que le blog, est en baisse significative de visiteurs, nous informons nos fidèles lecteurs-blogeurs, que la rédactrice ne peut ni inventer des pannes fantômes, ni des événements politiques , ou des coups d’états, qui pourraient rendre plus palpitant ces lignes….
Merci de votre compréhension .
Sikasso, le 20 Janvier,
Le lendemain, nous partons déjeuner en ville, avec Luis, et les enfants, manger au Verdoyant, l’un des meilleurs restaurants de la ville. Après nous allons tous ensemble, passer l’après-midi au bord de la piscine, de l’autre côté de la ville.
Le soir, nous embrassons bien les enfants que nous ne reverrons pas puisqu’ils partent tôt à l’école,le lendemain.
Nous remercions encore Mouna et Luis, pour leur accueil et leur gentillesse.
Il est temps de se quitter et de reprendre la route, doucement, pour aller à Bobo-Dioulasso. Sur la route nous visitons un endroit où l’on cultive la spiruline.
Nous passerons la nuit, à Boromo, près d’une réserve d’éléphants, mais nous n’en verrons que les empreintes au sol. Nous repartons le lendemain matin, pour Bobo.
Nous y arrivons en début d’après-midi, puis après une visite de la ville et du marché, nous contactons Sylvie, une amie de Christine et Jano, qui habite Rouen, mais qui se trouve en ce moment à Bobo. Elle nous propose de nous installer dans la cour de chez elle.
Le lendemain, nous partons pour aller visiter les environs…
Retour à Ouaga le 18 janvier
Les Babouins |
Arrivés proche de Ouagadougou, on s’arrête dans un restau , avec piscine , pour le plus grand plaisir des enfants.
Nous remercions tous les amis qui nous écrivent, merci à Mr Montalenvers, qui nous manque et Julien remercie particulièrement Emile Loizeau !!!!!!
La Penjari le 16 janvier
On ne reste pas planté là!!! |
Nous embarquons à bord, Célestin, guide, qui fera la visite avec nous.
La piste toujours la piste… Les 50 premiers kilomètres sont pénibles, et notre camion subit les secousses trépidantes de la tôle ondulée. Aucun animal en vue, pas vu la queue d’un !!!!
Le thermomètre atteint 42°. La chaleur est supportable grâce au souffle d’air chaud, qui arrive par les vitres ouvertes.
Vers la fin de l’après-midi, nous commençons à voir quelques animaux : cobes de Buffon, babouins….la circulation dans le parc doit s’arrêter avant 19heure pour la tranquillité des animaux, et c’est presque arrivés au campement que nous découvrons les éléphants !!!
Nous sommes juste à côté,ils sont en train de se délecter de feuilles de rônier, ils ont même arraché quelques palmiers afin de réussir à manger le cœur et les fruits. Quelques minutes d’observation attentive ,plus tard, les éléphants commencent à nous montrer leur mécontentement….L’un d’eux nous fixe de face, et nous impressionne en battant des oreilles !!!! Nous comprenons qu’il est temps de partir..
Les enfants sont ravis, nous aussi. Nous passons la nuit près de la maison des guides, ce qui nous évite d’avoir à payer un emplacement.
Le lendemain , réveil à 5 heure afin de pouvoir surprendre le lion au petit matin. Encore plein d’animaux, hippotragues, waterbuck, Bubale, cobes, hippopotames, crocodiles, phacochères, grands calaos, outarde mais point de lion.
Heureux de tous ce que nous avons vu nous décidons de sortir du parc dès ce soir. Nous sommes tous fatigués et poussiéreux.
Nous déposons Célestin, puis reprenons enfin le goudron.
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Il est arrivé en haut Coco?